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Créations innovantes au coeur du Japon traditionnel

21 février 2011

Le cinquième jour au pays du soleil levant

Aujourd'hui au programme, cours de cuisine avec Shoko. Mais avant tout, allons déjeuner.

"Audace" culinaire, nous osons le curry japonais, habituellement plus épais, plus doux et moins épicé que son équivalent indien.. Les photos ne donnent il est vrai pas très envie mais il y a un petit restaurant spécialisé à côté de la maison alors nous n'avons pas trop d'excuses.

Bon, ce n'est ni excellent ni esthétiquement intéressant mais ça se laisse manger, accompagné de légumes ou de poulet pané!

On digère et au boulot! 

La recette du jour:  Le Sakuramochi 

 Le sakuramochi est un wagashi ,pâtisserie traditionnelle japonaise qui associe le sucré des pâtes de riz et de haricot azuki avec le salé de la feuille de cerisier saumurée qui les enveloppe.

Les sakuramochi auraient été inventés au début du XVIIIe siècle à Edo (aujourd’hui Tokyo) par un garde du temple Chomei-ji. Dans la tradition japonaise, ils sont étroitement associés au mois de mars (quand fleurissent les cerisiers).

Pendant que la pâte repose, Shoko nous inicie à l'art du furoshiki; technique japonaise traditionnelle d'emballage en tissu utilisée pour transporter des vêtements, des cadeaux, le bentō, des tartes et des bouteilles de vin; idéal pour épater vos amis: on déballe et on repart avec le tissu dans le sac. L' esprit pratique des japonais brille une fois de plus.

Ca y est, c'est roulé! Evidemment, il faut goûter, et comme je m'y attendais, c'est délicieux: l'alliance entre la douceur des azukis et le salé des feuilles de cerisier est un régal pour les papilles.

Après cette réussite, nous faisons à nouveau preuve d'audace en testant le repas de tripes!

Au menu: petites brochettes de foie (crue et cuit), de coeur, de cartilage et de gras.

Ce fut, je vous l'avoue, difficile mais intéressant: des goûts assez forts et des textures étranges qui ne sont pas toujours évidents à faire passer mais cuisinés "à la japonaise", c'est-à-dire subtilement et finement, la pillule est plus facile à avaler.

Nous attendrons un peu avant de renouveler l'expérience du repas entièrement constitué d'abats. Il est plus raisonnable, je pense, d'en faire un plat plus "commun", comme par exemple la salade de coeur goûtée par Delphine à Montréal.

Sur ces bonnes paroles, oyasuminasai! ( bonne nuit) 




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20 février 2011

Quatrième jour

Aujourd'hui, c'est samedi, alors on ne travaille pas le matin, surtout que c'est la fête des fleurs de pruniers.

Nous voilà donc au milieu de grands-pères et des tout petits en train de déambuler au milieu des arbres et s'arrêtant à chaque stand pour tout tester. En apéro, Shoko nous fait goûter le Amazake, une boisson peu alcoolisé à base de riz fermenté, elle a un goût de levure assez prononcé. C'est la boisson traditionnelle qu'on boit pendant la fête de la poupée, Hina Matsuri, le 3 mars au Japon.

Au menu, Takoyaki : boulette de poulpe / bonite séchée et mayonnaise suivi de Yakisoba ( littéralement nouilles sautées, produites à partir de farine de blé).

Après la visite d'un temple et d'un sanctuaire, retour à la maison où l'on goûte les Konnyaku Batake, bonbon japonais à base de gélifiant qui a un peu la texture dune gomme et qui n'est pas évident à mâcher.Il est d'ailleurs déconseillé aux bébés et aux personnes âgées d'en manger, mais c'est très bon!

Pour le dîner, Shoko nous prépare des Gyoza en bouillon, quel bonheur!

Pour l'occasion nous ouvrons une bouteille de Rully Blanc... C'est aussi ça l'échange culturel!

20 février 2011

On ne chôme pas au pays du soleil levant!

Aujourd'hui, nous avons rendez-vous avec Isabelle Kelmachter, Attachée Culturelle à l'Ambassade de France au Japon, à qui nous expliquons le but de notre voyage.

Apparemment, le papier à la cote cette année, notre projet est donc très très bien accueilli par notre interlocutrice qui nous donne un milliard de pistes et de conseils. Encore une rencontre intéressante, les choses prennent une bonne tournure, et tout ça en trois jours... Yatta!

Allons donc fêter tout ça autour d'une bonne assiette de porc pané!!! 

Nous sommes toutes les deux, il faut bien l'avouer, friandes de ce plat, mais au Japon, tout est plus subtil.

Selon votre "pécule" vous pouvez commander un morceau de porc pané, je veux dire une vraie pièce entière de porc bien tendre. Les plus petites bourses pourrons commander le même plat mais confectionné à partir de plusieurs couches fines de porc superposées. Evidemment, cuisiné de cette manière, le plat perd un peu de sa saveur et à tendance à être un peu moins gras (ce qui pour nous est un réel blasphème!) mais vaut le détour tout de même!

Après-midi culturel, ça détend un peu de découvrir la ville à notre rythme et la journée coule toute seule.

Nous retrouvons Shoko à l'heure du dîner qui nous fait découvrir le fast-food japonais: Udon.

A la base vous aurez le droit à un bol de pâte de blé tendre sans oeuf, accompagné (ou non) d'un oeuf poché et plongé dans un bouillon. C'est ensuite à vous d'agrémenter le plat à votre guise avec différentes fritures: aubergine, oeuf, poulpe, calamar, différents poissons, potiron, patate douce, etc.

Une fois repues, en route pour notre tout premier karaoké japonais. A ce sujet, sachez que "kara" signifie (dans ce cas) "sans" et "oke" orchestre.

Voilà, à demain!

 

 

19 février 2011

Deuxième jour, en route vers l'aventure

Ce matin nous avons rendez-vous chez Vantan, école pluridisciplinaire qui navigue entre design, cuisine et mode et à qui nous allons présenter notre projet et plus globalement le travail de Delphine. Le design culinaire, ça plaît!! Et nous voilà donc avec une conférence prévue fin Mars au cours de laquelle Delphine présentera la pratique très française du design culinaire au staff japonais.

Nos interlocuteurs, dont le directeur de l'école, nous invitent très généreusement à déjeuner avec eux dans un restaurant italien... La rupture avec la cuisine occidentale doit se faire en douceur!

Fini la belle vie et les restaurants, nous sommes aussi là pour visiter et nous confronter à la vie de tous les jours. Direction Shibuya et le Food Show, énorme étendue de denrées culinaires.

Et là, c'est le drame, ou presque: fruits d'été en hiver et prix divers mais surtout exorbitants: Melon et pastèque comme des bijoux, fraise à l'unité, 2100 Yen la barquette de 15 fraises, soit 18,5218 Euros. Finalement, ça revient moins cher de manger au restaurant!!

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Les yeux écarquillés, nous nous dirigeons vers le rayon boucherie: un rêve éveillé!

La viande de boeuf de bonne qualité au Japon provient de boeufs qui ont été massé. De cette manière, le gras se diffuse dans la chair et la rend plus tendre.


Moi j'aime de plus en plus le Japon !

C'est ce gras "diffu" qui créé cet effet graphique en rose et blanc.

Après la nourriture, le matériel. Nous dévalisons le rayon "papeterie, loisirs et création" du Loft, magasin sur 6 étages comme savent si bien en construire les japonais. Au boulot!

Un p'tit repas sur le pouce et, encore sous le choc de nos allées et venues et de toutes les lumières de la ville, nous partons rêver doucement.

A demain!!

19 février 2011

On décolle!!!

10h du matin, encore un peu dans les bras de Morphée, nous embarquons, enfin!!

Quatorze heures de vol et d'innombrables plateaux repas plus tard, nous voilà enfin arrivées à l'aéroport de Tokyo, notre nouvelle terre d"accueil.

Evidemment, pour rentrer dans la ville, il faut encore prendre un train, un express et nos pieds; nous arrivons donc chez Shoko, notre sauveuse, quatre heures plus tard; soit à midi heure locale ( 4 heures du matin chez vous!)

Elle sera notre traductrice, et bien plus encore, durant une bonne partie du voyage. 

Nous sommes donc logées chez Shoko et Yuichi, dans le quartier de Kyodo -à l'ouest de Tokyo- petit coin tranquille qui regorge de restaurants peu onéreux... Sugoi !!

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Shoko a passé 20 ans à Paris. Après avoir obtenu un diplôme de l'Ecole des Arts Déco en design de produits, elle retourne sur sa terre natale et devient la passerelle idéale entre France et Japon. Elle tient notamment un blog de cuisine et de voyage dans lequel elle partage généreusement toutes ses expériences (http://tabimobi.com).

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Première halte déjeuner, goûtons donc le Zuke-don! Naturellement, il est accompagné de riz, d'une soupe et d'une tasse de thé. J'aime, j'adore, je fonds... Mais nous ne sommes apparemment pas au bout de nos surprises culinaires...

Après une petite ballade dans Shinjuku, l'un des quartiers principal de Tokyo, nous voilà de nouveau affamées. Shoko nous fait découvrir un petit restaurant, pas très loin de chez elle. Nous sommes accueillies avec tellement d'égards que nous en avons les larmes aux yeux: nous sommes bien loin de Paris, cette fois, c'est sûr!

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Au menu, un pot pourri de tout ce qui se fait de mieux: Aburi- shime saba (maquereau mariné au vinaigre de riz et au Kombu, "juste cuit" au chalumeau).

Le ventre bien tendu et la tête bien pleine, nous nous en retournons vers Morphée... Bonne nuit!


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4 février 2011

Le projet : Mirage comestible

Delphine Huguet est designer culinaire. Accompagnée de son incroyable assistante Lucile Moreau, elle a initié le projet

 « Mirage comestible », projet culinaire innovant qui mêle design et gastronomie.

 Le projet « Mirage comestible « a pour but de s’appuyer sur les techniques japonaises traditionnelles artisanales du papier et de les  

 

appliquer à la gastronomie pour créer des oeuvres gustatives plus proches des arts plastiques et du monde de l’édition que de la 

cuisine.

 

 

 

L’innovation créatrice basée sur des techniques traditionnelles et ancestrales est le coeur de ce projet.

Trace sensuelle et goûteuse nous souhaitons créer des pliages comestibles, colorés, graphiques et savoureux.

 


 

Deux mois à travers le Japon pour rencontrer des producteurs de papiers Washi, des plieurs de papier, des cuisiniers, nous imprégner  de leurs techniques, des motifs qu’ils utilisent et les retranscrire à travers des créations culinaires.

 

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Ils nous soutiennent :


  • La Mairie de Paris à travers la bourse « Paris jeune aventure » qui a financé les billets d’avion et le transport interne pour 3 mois au

    Japon.

     
  •  Les Ministères des Affaires étrangères et de la culture et de la communication pour les échanges culturels internationaux à travers la 

    bourse “ Culture France Hors les murs” qui finance une recherche sur l’art du papier de trois mois au Japon.

     
  •  

    La mairie du 17 ème arrondissement qui recevra l’exposition/degustation au retour du voyage.
  •  La SARL les 3B, revendeur de fruits et légumes Biologiques nous soutiendra en nous fournissant les produits alimentaires dont nous 

    auront besoin au retour pour la fabrication des feuilles et leur dégustations durant le printemps de la BIO.

 




 

 

 

 

 


 


 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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  • Rendre hommage à la spécificité Japonaise dans la rencontre entre tradition et innovation. Transmettre et partager des techniques artisanales traditionelles par la voie du sensible à travers nos créations plastiques comestibles.
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