Le cinquième jour au pays du soleil levant
Aujourd'hui au programme, cours de cuisine avec Shoko. Mais avant tout, allons déjeuner.
"Audace" culinaire, nous osons le curry japonais, habituellement plus épais, plus doux et moins épicé que son équivalent indien.. Les photos ne donnent il est vrai pas très envie mais il y a un petit restaurant spécialisé à côté de la maison alors nous n'avons pas trop d'excuses.
Bon, ce n'est ni excellent ni esthétiquement intéressant mais ça se laisse manger, accompagné de légumes ou de poulet pané!
On digère et au boulot!
La recette du jour: Le Sakuramochi
Le sakuramochi est un wagashi ,pâtisserie traditionnelle japonaise qui associe le sucré des pâtes de riz et de haricot azuki avec le salé de la feuille de cerisier saumurée qui les enveloppe.
Les sakuramochi auraient été inventés au début du XVIIIe siècle à Edo (aujourd’hui Tokyo) par un garde du temple Chomei-ji. Dans la tradition japonaise, ils sont étroitement associés au mois de mars (quand fleurissent les cerisiers).
Pendant que la pâte repose, Shoko nous inicie à l'art du furoshiki; technique japonaise traditionnelle d'emballage en tissu utilisée pour transporter des vêtements, des cadeaux, le bentō, des tartes et des bouteilles de vin; idéal pour épater vos amis: on déballe et on repart avec le tissu dans le sac. L' esprit pratique des japonais brille une fois de plus.
Ca y est, c'est roulé! Evidemment, il faut goûter, et comme je m'y attendais, c'est délicieux: l'alliance entre la douceur des azukis et le salé des feuilles de cerisier est un régal pour les papilles.
Après cette réussite, nous faisons à nouveau preuve d'audace en testant le repas de tripes!
Au menu: petites brochettes de foie (crue et cuit), de coeur, de cartilage et de gras.
Ce fut, je vous l'avoue, difficile mais intéressant: des goûts assez forts et des textures étranges qui ne sont pas toujours évidents à faire passer mais cuisinés "à la japonaise", c'est-à-dire subtilement et finement, la pillule est plus facile à avaler.
Nous attendrons un peu avant de renouveler l'expérience du repas entièrement constitué d'abats. Il est plus raisonnable, je pense, d'en faire un plat plus "commun", comme par exemple la salade de coeur goûtée par Delphine à Montréal.
Sur ces bonnes paroles, oyasuminasai! ( bonne nuit)